TuvaluA 1100 km au nord de Fidji,
Tuvalu est un confettis au beau milieu du Pacifique: 26 km² de
terre dispersés sur 9 Îles dont le plus haut point ne
dépasse pas 3 mètres.
Ce petit paradis aux allures
de cartes postales est devenu l'un des endroits les plus vulnérables
au monde face à la montée des eaux liée au
réchauffement climatique. En perdant jusqu'à 40 mètres
de plage par endroit, il semble que Tuvalu soit bel et bien condamné
à être rayer de la carte.
La montée des eaux
liée à la fonte des glaces permet alors de rendre
compte des véritables conséquences dévastatrices
de notre appétit énergétique : sol devenu salin,
réduction des aires de culture et d'habitation, assauts des
catastrophes naturelles (El Nino, tornades, marées
géantes...), disparition des récifs coralliens.
On parle de plus en plus
d'issues possibles entant que « réfugiés
climatiques » pour les populations locales, pourtant les
états voisins et notamment l'Australie (qui comme les États
Unis n'a toujours pas ratifié le protocole de Kyoto) ne
semblent pas sympathisants de cette alternative.
Le serpent se mord la queue;
d'autant plus que les tuvaliens sont a 100% dépendants du
pétrole pour la désalanisation de l'eau, le transport
maritime entre les îles et les usages domestiques.
Avons nous a faire à
une accélérée de l'histoire humaine
autodestructrice ?
Le destin tragiquement
exemplaire de Tuvalu souligne l'urgence de la prise de conscience.